vendredi 20 mars 2009

Sans dessein

J’aime bien cette expression. Elle résume ce que je pense des adeptes du créationnisme (qui parlent, pouvez-vous le croire, de « dessein intelligent »!), des ministres fédéraux qui réfutent la théorie de l’évolution, des tatas qui sonnent à ma porte pour m’informer de la fin du monde, du directeur de la revue Égards et de quelques autres bigots qui me hérissent le poil.

Mise à jour

LeDroit a finalement publié ma réponse à Roger Ébacher, non sans en avoir coupé quelques lignes (ce qui est tout à fait correct) et changé le titre (ce qui mérite ici précision) : de fait, j’avais intitulé mon texte « Au correspondant Roger Ébacher », omettant délibérément son appellation hiérarchique. Pas plus que je ne donne du « Colonel » à un officier de l’armée, je ne souhaite m’adresser aux leaders ecclésiaux autrement que par un poli « Monsieur ». C’est pour moi une question de principe. Je ne suis soumis à personne et je ne m’en porte que mieux.

La liberté de pensée est sans doute le bien le plus précieux que nous ayons. Emmanuel Kant (que j’ai trop peu fréquenté), vulgarise ici très bien ce que sont les Lumières.

Enfin, je me suis procuré ici un modèle d’acte d’apostasie. Je n’y avais jamais réfléchi sérieusement. Mais, ces jours-ci, ce geste m’apparaît fort signifiant. J’y reviendrai.

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