samedi 28 mars 2009

Quelques mesures de Glenlivet

C’est en train de devenir un rendez-vous annuel, autour du Salon du livre de l’Outaouais. Mon vieil ami Stanley Péan, que j’ai connu il y a 15 ans lors du 15e SLO, débarque en ville et nous passons la soirée à discuter autour d’une bonne table en descendant quelques bouteilles de rouge.

Hier, nous avons troqué le resto pour la chaleur de la belle maison de Christine Moisan et de son chum, Patrick Millot. Je connais Christine depuis l’époque où je vivais à fond ma bohème dans les folles nuits du vieux Hull, mais je rencontrais Patrick pour la première fois. Belle rencontre où il a été question de musique, de bouffe (Christine a longtemps tenu la chronique resto à Zone puis à Voir), de médias, de syndicalisme, de littérature, de notre génération (X). Nous sommes finalement convenus que nous avions assez bien réussi notre vie pour des représentants de cette génération que l’on disait perdue. Ne manquait que ma douce moitié, Sylvie, occupée par la Journée mondiale du théâtre.

Stanley nous a encore épaté avec sa mémoire fabuleuse. Nous avons partagé quelques anecdotes savoureuses à propos de gens que nous avons connus dans des lieux, des circonstances et des époques différentes. Nous avons rigolé, mais nous nous sommes aussi indignés. Bref, une soirée comme je les aime, qui s’est terminée assez tôt, un peu passé minuit le soir (une série que nous avons tous aimée), après quelques mesures de Glenlivet. Après tout, nous devions tous être frais et dispos pour vaquer à nos occupations respectives, ce matin (le boulot, essentiellement!). La génération X ne connaît pas les congés de fin de semaine. Et nous ne nous en portons pas plus mal.

Nous avons quitté Patrick et Christine en nous donnant rendez-vous en juin, lors du prochain passage de Stan dans la région. Je l’ai déposé à l’hôtel puis je suis sagement rentré en taxi en me disant qu’il fallait refaire ça plus souvent. Il en va de l’hygiène de l’écrivain!

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